Qu’est-ce qu’un simulateur de conduite ?
Publié le 23/07/2021
Vous avez dit « simulateur de conduite » !? C’est un fait. Depuis plusieurs années, des machines massives et innovantes s’invitent au cœur des auto-écoles offrant aux candidats au permis une nouvelle manière d’appréhender la route. Quelles sont les caractéristiques d’un simulateur auto ? Comment ça marche ? Quels apports représente cette technologie pour l’apprenant ? Codes Rousseau fait le point sur ce bijou de technologie !
Qu’est-ce qu’un simulateur de conduite automobile ?
Le simulateur de conduite s’apparente à un appareil massif conçu sur le modèle d’un poste de conduite de véhicule léger. La machine, grâce aux logiciels dont elle est équipée, place l’élève en situation de conduite réelle, dans un environnement en 3 dimensions. Les décors et contenus varient au gré des leçons, en fonction de la progression de l’apprenti conducteur.
À travers divers exercices, le simulateur est fréquemment utilisé lors de la phase d’évaluation de départ pour tester les connaissances et aptitudes de l’élève.
Son usage s’avère intéressant sur la phase de découverte du poste de conduite et des principales commandes (volant, pédales, etc.), puis au cours de l’initiation aux gestes techniques de la conduite avec le passage des vitesses, le freinage et le rétrogradage.
Vous l’avez compris, le simulateur de conduite permet d’apprendre les rudiments de la conduite en toute sécurité. En, cela, il constitue un outil pédagogique remarquable pour les premières heures de cours.
Quelles sont les caractéristiques techniques d’un simulateur ?
De façon générale, le simulateur de conduite de véhicule léger comporte :
- Un siège qui reproduit, sous la forme de vibrations, les sensations de conduite ;
- Un volant avec retour de force qui imite la perception du tour de volant lorsque l’on change de direction ;
- Un écran panoramique offrant un champ de vision similaire à celui de l’intérieur de l’habitacle ;
- Une webcam qui étudie les mouvements de tête pour la vérification, entre autres, des contrôles rétroviseur ;
- Des pédales sensitives qui reproduisent les sensations de la conduite automobile lors de l’action d’embrayage ou de débrayage ;
- Un boîtier 6 vitesses ;
- Les commodos type clignotants, essuie-glaces, avertisseur sonore.
En fonction des marques et modèles, certains appareils disposent d’options supplémentaires. Parmi les plus significatives, on note l’écran arrière pour faciliter les manœuvres, le régulateur de vitesse ou encore le boîtier transformable en boîte auto pour l’apprentissage du permis de catégorie B78.
Exemple de simulateur de conduite / Modèle OSCAR 2 cocréation Acréos Codes Rousseau
Quels sont les apports pédagogiques du simulateur de conduite ?
Sans pour autant se substituer au moniteur auto-école, le simulateur auto permet de travailler différents aspects liés à l’installation et à la conduite, et ce en toute sécurité !
Au-delà de l’évaluation de départ qui permet à l’équipe pédagogique de déterminer le nombre approximatif d’heures dont l’apprenant aura besoin, les leçons abordent généralement :
- L’installation au poste de conduite (passage en revue des organes et commandes du véhicule) ;
- Le travail du volant (comment tenir, tourner le volant puis maintenir une trajectoire)
- Le démarrage et l’arrêt de la voiture ;
- L’usage de la boîte de vitesses, la montée des rapports ;
- Le rétrogradage (notamment comment doser l’accélération et le freinage en fonction des circonstances sur route) ;
- Les changements de direction (du simple virage au franchissement d’un rond-point ou d’un carrefour à sens giratoire) ;
- Les priorités (de la priorité à droite basique aux situations de priorités mixtes au sein de l’espace public).
Vous l’avez compris, les apports pédagogiques du simulateur sont nombreux sachant que dans le cadre du parcours de formation au permis de conduire, il est possible d’aller encore plus loin avec des modules de conduite libre ou de manœuvre de stationnement par exemple.
Nombre maximum d’heures de formation sur simulateur
Le temps de conduite sur simulateur peut représenter jusqu’à 50 % du volume horaire minimum imposé soit jusqu’à 10 heures dans le cadre d’une formation traditionnelle sur boîte manuelle. En boîte auto, cela peut aller jusqu’à 6 heures. L’équipe pédagogique s’adapte toujours à la progression de l’élève dans le respect de la réglementation en vigueur.