Conduite moto : quels sont les dangers courants et comment les appréhender ?
Publié le 27/04/2021
Les situations dangereuses inhérentes à la pratique de la moto réclament une vigilance constante du motard. Aquaplaning, perte d’adhérence des pneus du fait du verglas ou d’une flaque de carburant, faible visibilité, etc. Au-delà du plaisir qu’elle procure, la conduite d’un deux-roues motorisé reste une succession de circonstances délicates. Et, à la différence d’être au volant d’une voiture, à moto, l’usager vulnérable de l’espace public, c’est vous ! D’où la nécessité impérieuse d’identifier les situations dangereuses sur la route et de savoir comment se comporter au guidon. Petit tour d’horizon des principaux dangers à moto…
Conduite moto : rappel des forces en action
Avant de passer en revue les dangers courants, il nous paraît important de revenir sur les différentes forces qui interagissent lorsque l’on roule à moto :
- La force centrifuge : c’est celle qui pousse le deux-roues motorisé à l’extérieur du virage ;
- L’effet gyroscopique : c’est la force qui maintient l’engin droit une fois la vitesse de 30 km/h atteinte ;
- Le transfert de masse : avec lui, le poids tend à se déplacer vers l’arrière à l’accélération et vers l’avant au freinage ;
- Et enfin, la plus connue : la force liée à la gravité.
En pratiquant la moto, le motard doit nécessairement prendre en compte tous ces effets. Ces forces se combinant entre elles, le motard devra adapter sa conduite et savoir adopter les bons gestes à la survenue d’un risque.
Le risque d’aquaplaning
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le danger représenté par l’aquaplaning est plus faible à 2 roues que sur 4 roues. Cela s’explique par la forme des pneus moto qui sont plus arrondis et plus étroits par rapport aux pneus de voiture. Le risque existe néanmoins et l’usure comme le non-respect des consignes de pression des pneus constituent des facteurs aggravants.
Nos conseils :
Veillez constamment au bon l’état de vos pneumatiques. Ne roulez pas exagérément sur l’angle en virage et modérez vos accélérations sur route mouillée.
Le danger lié aux différents types de verglas
Le verglas d’hiver et le risque de glissage qu’il représente, ça vous parle forcément. Mais connaissez-vous le verglas d’été ? Ce phénomène correspond à la formation de résidus sur la route, en l’absence de pluie pendant plusieurs semaines. Au premier épisode pluvieux, ces poussières issues de gomme ou de pièces mécaniques associées aux reliquats d’hydrocarbures remontent à la surface. En se mélangeant à l’eau, elles créent des plaques qui s’avèrent particulièrement glissantes à moto.
Les endroits stratégiques/situations propices à la formation du verglas d’été :
- À proximité des ponts ou dans les sous-bois avec la rosée du matin ;
- Sur certaines infrastructures routières (marquage au sol sur les passages piétons ou les ralentisseurs entre autres) ;
- Sur la voie extérieure des ronds-points ;
- En cas d’arc-en-ciel sur le bitume (caractéristique de la flaque de carburant) ;
- Ou encore, sur des chaussées abîmées.
Nos conseils :
Posséder des pneus en bon état et correctement gonflés reste la règle numéro 1 pour pallier la chute sur plaque de verglas. Adoptez une conduite souple et roulez toujours à allure modérée sur les premiers kilomètres. Le temps pour vos équipements d’atteindre une certaine température et par conséquent, un fonctionnement optimal. Et bien sûr, évitez les zones glissantes facilement identifiables.
La conduite moto de nuit
Prendre la moto lorsqu’il fait nuit implique deux dangers :
- Même avec une tenue colorée, le motard n’est pas facile à repérer la nuit.
- Le motard peut manquer de visibilité, les feux de moto éclairant peu en sortie de virage…
Nos conseils :
Posséder des pneus en bon état et correctement gonflés reste la règle numéro 1 pour pallier la chute sur plaque de verglas. Adoptez une conduite souple et roulez toujours à allure modérée sur les premiers kilomètres. Le temps pour vos équipements d’atteindre une certaine température et par conséquent, un fonctionnement optimal. Et bien sûr, évitez les zones glissantes facilement identifiables.