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La limitation de vitesse pour jeune conducteur

Mis à jour le 04/10/2023

Un permis de conduire n’est jamais définitivement acquis, à plus forte raison lorsqu’on est dans la catégorie "jeune conducteur" ! En effet, la date d’obtention du permis fixe le début d’une période probatoire, durant laquelle l’apprenti conducteur est tenu de respecter la limitation de vitesse jeune conducteur, plus basse que la limite fixée aux conducteurs confirmés.

 


Pourquoi les jeunes conducteurs ont-ils une limitation de vitesse plus basse ?


La vitesse dans le Code de la route

Le Code de la route stipule que la limitation de vitesse s'applique à l’ensemble du réseau routier. La vitesse maximale autorisée varie en fonction du type de chaussée, de l’ancienneté du conducteur et des conditions météorologiques, mais doit toujours être strictement respectée pour des raisons évidentes de sécurité.

En période probatoire, la vitesse maximale réglementaire est généralement plus basse que celle d’un conducteur certifié. De plus, cette vitesse maximale n’est pas indiquée par la signalisation routière. C’est pourquoi il est essentiel de connaître sur le bout des doigts les vitesses maximales imposées par votre statut de jeune conducteur et de les appliquer, quel que soit l’endroit où vous circulez !

Portion de route

Limitation de vitesse en période probatoire

Limitation de vitesse permis de plus de 3 ans

Autoroute

110 km/h

130 km/h

Autoroutes à 110 km/h ou les routes à 2 fois 2 voies séparées par un terre-plein central

100 km/h

110 km/h

Routes hors agglomération

80 km/h

90 km/h

Tableau des limitations de vitesse par portion de route et par permis

 

Limiter la vitesse, un point clé du permis probatoire

L’obtention du permis de conduire atteste de la capacité d’un individu à conduire un véhicule. En revanche, pas question de se relâcher une fois le précieux sésame en poche ! Il faut passer la période de permis probatoire. Cela signifie qu’il faut continuer à prouver ses compétences pendant quelque temps avant de pouvoir bénéficier des mêmes règles de conduite qu’un conducteur aguerri... Sa date d’obtention marque le point de départ d’une période qui peut varier entre 1 an et demi et 3 ans selon le type de formation suivie (apprentissage traditionnel, supervisé, encadré, AAC, avec ou sans formation complémentaire).

Ce délai post-apprentissage laisse le temps d’expérimenter la conduite en toute autonomie, tout en démontrant que l’on est un conducteur responsable, sûr de soi et respectueux des autres usagers sur la route. Durant cette période « conditionnelle », l’apprenti conducteur bénéficie d’un capital de 6 points seulement (au lieu de 12 points, le nombre de points maximal pour un conducteur confirmé).

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Par ailleurs, il doit respecter plusieurs règles spécifiques pour être en conformité avec la loi et éviter les sanctions, notamment en apposant un macaron de signalisation à l’arrière de son véhicule et en ne dépassant jamais le taux d’alcoolémie maximal toléré au volant, soit 0,2 g/l de sang. Enfin, le conducteur novice s’engage à respecter la limitation de vitesse jeune conducteur, qui fait aussi partie de mesures spécifiques appliquées dans le cadre du permis probatoire. La bonne nouvelle, c’est que ces devoirs s’accompagnent aussi de droits, puisque chaque année passée sans infraction laisse place à une majoration du nombre de points.

L’ensemble de ce dispositif pédagogique vise à la fois à responsabiliser l’apprenti conducteur et à réduire le nombre d’accidents impliquant de jeunes conducteurs.

 


Les limitations de vitesse pour un jeune conducteur


Dans le cadre du permis probatoire, les limitations de vitesse réglementaire spécifiques peuvent être différentes de la signalisation routière existante.

Les vitesses maximales à respecter sont les suivantes :

  • 110 km/h sur autoroute.
  • 100 km/h sur les routes à chaussées séparées par un terre-plein central et les sections d’autoroute à vitesse maximale autorisée inférieure à 130 km/h.
  • 80 km/h sur les autres routes : à double sens de circulation sans séparateur central, et les sections de routes comportant au moins deux voies dans le même sens de circulation (sans séparateur central).
  • 50 km/h en agglomération.

Lorsque des panneaux de signalisation indiquent une limitation plus basse que la vitesse réglementaire jeune conducteur (ex : travaux, accidents, habitations...), il faut bien évidemment respecter cette limitation, qu’elle soit permanente ou temporaire et que l’on soit jeune conducteur ou non.

 


Limitation de vitesse pluie pour jeune conducteur

Rares sont les conducteurs qui apprécient la pluie, la neige et le brouillard au volant. De mauvaises conditions météorologiques peuvent en effet rendre la chaussée glissante et réduire la visibilité. En cas d’intempéries, il est important d’adapter sa conduite et de prendre de bonnes initiatives, la première étant d’allonger la distance de sécurité avec le véhicule qui précède... et bien sûr de respecter les limitations de vitesse qui vous concernent.

 

 

 

Limitation de vitesse par temps de pluie

Pour un jeune conducteur, les limitations de vitesse pluie sont exactement les mêmes que lorsque le temps est au beau fixe. Elles sont d’ailleurs communes à l’ensemble des conducteurs, quelle que soit leur ancienneté, soit :

vitesses-selon-meteo

 

Limitation vitesse en cas de brouillard, neige ou forte pluie

Dans les cas où la visibilité est inférieure à 50 m (brouillard, chute de neige, forte pluie, etc.), la vitesse est limitée à 50 km/h sur tous les types de routes.

À noter :  ces conditions justifient également l’allumage des feux de brouillard avant du véhicule, hors agglomération seulement. Quant aux feux de brouillard arrière, ils ne peuvent être utilisés qu’en cas de brouillard ou de chute de neige.

 

 

Quel est le risque pour le permis probatoire en cas de non-respect des limitations de vitesse ?

Tous les conducteurs peuvent subir les conséquences d’un excès de vitesse, mais cette infraction est d’autant plus risquée pour un jeune conducteur qui dispose d’un capital de points limité. D'où l'importance de bien connaître ses propres limites de vitesse... et surtout de les respecter !

Durant la période de permis probatoire (et même au-delà), tout excès de vitesse entraîne au minimum un retrait de point(s) ainsi qu’une amende dont le montant forfaitaire varie entre 68 euros et 3 750 euros.

Pour le jeune conducteur, les sanctions varient selon l’importance de l’excès de vitesse :

  • Un excès de vitesse inférieur à 30 km/h entraîne le retrait de 2 points maximum sur le permis de conduire et un report de la fin de période probatoire.
  • Un excès de vitesse supérieur à 30 km/h entraîne le retrait de 3 ou 4 points selon le niveau d’infraction, ainsi que l’obligation d’effectuer un stage de sensibilisation à la sécurité routière dans un délai précis.
  • Un excès de vitesse supérieur à 50 km/h entraîne le retrait de 6 points, c’est-à-dire l’annulation du permis pour défaut de point si l’événement se déroule durant la première année probatoire.

Dans les cas les plus graves, et notamment en cas de récidive, des sanctions plus lourdes peuvent s'appliquer, allant jusqu’à une peine de prison de 3 mois et à l’interdiction de conduire certains véhicules pendant 5 ans.

 

 

Pour aller plus loin

La limitation de vitesse, c’est bon, vous maîtrisez. Vous voulez passer à la suite en abordant de nouvelles notions du Code de la route !? Parcourez les thématiques qui seront à l'examen à travers nos suggestions d'articles ou bien entraînez-vous au code en assistant aux lives sur la chaîne Twitch Codes Rousseau. Sophie, notre conceptrice est incollable sur le code ;) ... Il y a forcément une formule de conduite et un mode d’apprentissage qui match avec vos envies  !

 

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