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​​Tout savoir sur la signalisation verticale, horizontale et temporaire​​

Publié le 02/11/2022

La signalisation routière aide à fluidifier la circulation et à limiter les risques d’accident. Ses objectifs : avertir, informer, signaler. Ses outils : 3 familles de signaux visuels compréhensibles. En tant que futur conducteur responsable, votre mission est de connaître leur signification sur le bout des doigts. On ne vous cache pas qu’elle est plutôt stricte, mais pas de stress : bientôt, la signalisation verticale, horizontale et temporaire n’aura plus de secret pour vous. Pour vous faciliter les choses, Codes Rousseau vous donne les principes de base !

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3 catégories signalétiques, un maximum de visibilité


La signalisation routière a deux points communs avec les stars les plus célèbres :
1/ La visibilité : elle s’affiche partout, même là où on ne l’attend pas, et elle sait se faire remarquer.
2/ La popularité : elle est suivie par des millions de personnes sur les réseaux (mais “routiers” ;)).
Par contre, sa présence sur la voie publique ne provoque pas l’hystérie et le chaos. C’est même tout le contraire !

Son rôle est de matérialiser les règles à respecter par tous les usagers. Par terre, sur les trottoirs, le long des routes, elle est partout ! Toujours au bon endroit, au bon moment, elle facilite les déplacements et les rend plus sûrs. Grâce à elle, tout le monde peut circuler de manière ordonnée et cohérente.

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La signalisation routière se base sur des éléments signalétiques placés sur la chaussée de façon permanente ou provisoire : panneaux, feux tricolores, marquage au sol...

Ces équipements sont répartis en 3 grandes familles :

  • la signalisation verticale, qui comprend tous les panneaux implantés en bord de route. Dans cette famille nombreuse, on retrouve aussi les panonceaux, bornes et balises.
  • la signalisation horizontale, qui correspond aux marques de couleur blanche peintes directement sur la chaussée.
  • la signalisation temporaire, reconnaissable à sa couleur jaune : panneaux, feux tricolores mobiles, marquages au sol, etc.

Ces catégories sont complémentaires. On rencontre souvent les 3 en même temps ! Rassurez-vous, l'ensemble est très cohérent. Tenir compte de la signalisation au volant devient vite instinctif, surtout quand on est bien entraîné 

Important : la signalisation temporaire (en jaune) prévaut toujours sur la signalisation verticale et horizontale. Lorsqu’elle est présente, oubliez les autres panneaux et marquages : c’est elle qu’il faut respecter !

 

 

La signalisation verticale


Apprendre à décoder formes, couleurs et symboles

Les panneaux du Code de la route sont les éléments de signalisation verticale qu’on rencontre le plus sur la route. Il en existe plusieurs centaines. On ne vous le cache pas : en mémoriser autant demande un minimum de bachotage et de révisions. La première étape, c’est d’apprendre à lire les panneaux. Soyez attentif à leur forme, à leur couleur et au symbole représenté pour les déchiffrer facilement.

 

Tableau des panneaux du Code de la route
Tableau de classification des panneaux du Code de la route

 

Vous l'avez compris, la forme renseigne immédiatement sur le type d’information : 

  • Panneaux triangulaires : danger
  • Panneaux ronds : interdiction ou obligation
  • Panneaux carrés : indication
  • Panneaux rectangulaires : localisation, ou direction (panneaux rectangulaires avec flèche)


La couleur a aussi une signification générale :

  • le rouge signale un risque ou un danger avéré,
  • le blanc annonce le caractère permanent d’un panneau (ou une localisation),
  • le jaune a une valeur temporaire,
  • le bleu foncé est utilisé lorsque l’information est une obligation ou une indication.
  • le vert indique la direction d'une grande ville.
     

Triangle : danger

Le panneau triangulaire annonce un risque ou un danger sur votre trajet. Il est généralement blanc bordé de rouge (ou jaune lorsqu’il est temporaire). Ce type de panneau est positionné à 50 mètres du risque en agglomération et à 150 mètres hors agglomération.

Dès que vous le voyez, soyez vigilant ! Il est toujours porteur d’un message d’alerte, utile pour votre sécurité et celle des autres usagers. Selon le pictogramme, il annonce des virages, un éboulement, des travaux, un feu tricolore ou un passage piéton, etc.

Dans cette série dangereuse, on trouve notamment les panneaux de priorité à droite et de priorité ponctuelle, deux éléments importants de la signalisation verticale.
 

 


Vidéo cours de code : les panneaux du Code de la route

 

 

Rond : obligation ou interdiction

S’il existe un big boss des panneaux, c’est bien le panneau rond. Officiellement, il se nomme "panneau de prescription". Avec lui, pas question d’arrondir les angles : sous son allure sympa, il impose le respect aux conducteurs. Sauf mention contraire (ex : panonceau de distance), il prend effet immédiatement. Alors, c’est qui le patron :) ?

  • Blanc et bordé de rouge, il avertit d’une interdiction absolue (circulation interdite, limitation de vitesse, tourner à droite ou à gauche, etc). Seule exception visuelle : le sens interdit, entièrement rouge et donc inratable.
  • Bleu, il indique une obligation formelle (prendre une direction, respecter une vitesse minimale, allumer vos feux, rouler sur une voie réservée... )

 En fin d’interdiction ou d’obligation, le visuel est le même, mais barré de noir sur fond blanc ou de rouge sur fond bleu.



Carré, rectangulaire ou flèche : informations importantes et directions

Ce type de panneau a un caractère informatif. Il est implanté à l’endroit concerné par l’indication.

  • Les panneaux carrés bleus donnent diverses indications sur la conduite et aident à se repérer : type de route abordée, nombre de voies, parking, etc.
  • Les panneaux carrés blancs à liseré bleu apportent des renseignements sur les services, installations et aménagements disponibles : poste de secours, station-service, restauration, hôtellerie...
  • Les panneaux rectangulaires en forme de flèche (ou qui affichent une flèche) indiquent une direction. Indispensables pour suivre un itinéraire sans se perdre, ils facilitaient déjà les déplacements bien avant l’invention du GPS.
  • Les panneaux rectangulaires simples sont des panneaux de localisation. Leur couleur varie selon le type de lieu : agglomération (blanc à bordure rouge), lieu-dit et cours d’eau (noir), lieu d’intérêt touristique/historique (marron).
  • Les panonceaux sont de petits panneaux additionnels. Ils sont placés sous l’élément de signalisation qu’ils concernent et peuvent apporter différentes précisions : distance, étendue, direction, catégorie d’usagers...

panonceaux-distance-etendue
Exemples de panonceaux de distance et d'étendue

 


Signalisation verticale : les panneaux qui se font remarquer


Certains panneaux sont très facilement reconnaissables. Ils ont une forme ou une couleur originale (c’est fait exprès, comme pour le panneau sens interdit !)

Arrêt obligatoire (Stop) : le seul panneau octogonal du Code de la route.

panneau-stop

Route prioritaire : un losange jaune bordé de blanc, qui se répète tous les 5 kilomètres environ.

panneau-route-prioritaire

Cédez-le-passage : triangulaire, mais à l’envers.

Panneau cédez le passage

Ces 3 panneaux d’arrêt/priorité sont parmi les plus répandus. Ils sont aussi considérés comme des panneaux de danger. De bonnes raisons de connaître leur signification et de ne jamais les zapper !

 

 

La signalisation horizontale

Aussi appelée « marquage au sol », la signalisation horizontale inclut toutes les informations peintes sur la chaussée, en agglomération ou non : bandes, lignes droites ou pointillées, flèches, zigzag, zébras, damiers, pictogrammes…

Elle a aussi ses propres codes couleur pour mieux se repérer :

  • le marquage au sol permanent est blanc
  • le jaune est réservé à la signalisation horizontale temporaire
  • le bleu correspond aux informations de stationnement
  • le vert concerne spécifiquement les cyclistes et/ou les piétons

Ces indications graphiques servent à matérialiser les voies, à organiser les espaces de circulation. Certaines d'entre elles imposent des règles précises et fixent des interdictions (ex : ligne blanche continue, zébras). La signalisation horizontale complète ou confirme les indications données par la signalisation verticale (ex : ligne de stop, passage piéton...)

 


La signalisation temporaire

Certains événements peuvent perturber l’organisation habituelle du trafic : travaux, accident, bouchon… Dans ces circonstances particulières, une signalétique provisoire est mise en place : marquage au sol, panneaux ou autres outils (plots, barrières, piquets mobiles...).

La signalisation temporaire avertit les usagers d'un danger ponctuel. Elle modifie momentanément les règles de circulation et/ou les itinéraires (ex : circulation alternée, déviation...). Toujours de couleur jaune, les éléments de signalisation temporaire se substituent à la signalisation permanente.

 

 

 

Pour aller plus loin

Maintenant que la signalisation routière n'a plus aucun secret pour vous et si vous poursuiviez votre entraînement au Code de la route en abordant l'usage des feux ? En lisant les propositions ci-dessous, vous complèterez vos connaissances essentielles. Ainsi, vous passerez l'ETG (le code quoi ;)) l'esprit tranquille! Une info qui vous allez aimer : le code, c’est réussi ou remboursé si vous optez pour une auto-école du Club Rousseau !

 

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